" Depuis des millénaires, le Vastu Shastra murmure à l’oreille des bâtisseurs les secrets d’un art sacré : celui d’habiter en harmonie avec les forces subtiles de l’univers. "

Le Vastu Shastra repose sur trois piliers :

Structurel - Géobiologie - Emotionnel (marmathérapie)

STRUCTUREL :

Le fondement physique, l’harmonie des formes et des directions, les influences sur l'énergie.

La géobiologie est l’étude des influences de l’environnement – visible et invisible – sur le vivant.

Les fondements de la géobiologie

Elle repose sur l’idée que certains phénomènes géophysiques – tels que les courants d’eau souterrains, les failles géologiques, les réseaux électromagnétiques naturels (comme les réseaux Hartmann, Curry ou Peyré) – peuvent générer des perturbations énergétiques dans les lieux de vie. Ces perturbations sont appelées « nuisances telluriques ». À long terme, elles peuvent affecter le bien-être, le sommeil, l’humeur, et parfois même la santé, selon la sensibilité de chacun.

Énergies naturelles et subtiles

La géobiologie reconnaît aussi l’existence d’énergies plus subtiles, présentes dans les anciens lieux sacrés (menhirs, cathédrales, temples…), et s’intéresse aux mémoires des lieux : les événements passés peuvent laisser une empreinte vibratoire perceptible. L’objectif est de repérer ces phénomènes et de les équilibrer pour retrouver une harmonie globale.

Un art d’habiter en conscience

La géobiologie n’est donc pas seulement une discipline technique ou scientifique : c’est aussi un art sensible, une approche intuitive et globale de l’habitat. Le géobiologue agit comme un médiateur entre les énergies de la Terre et celles des êtres vivants.

GEOBIOLOGIE :

L’interaction entre la structure et les forces terrestres invisibles.

EMOTIONNEL : LA MARMATHERAPIE

Le Vastu Shastra est une science holistique qui lie l’architecture, l’énergie et le bien-être. En intégrant ses principes, on peut créer des environnements qui soutiennent un équilibre naturel entre le physique, le mental et le spirituel, tout en favorisant une connexion harmonieuse avec l’univers.

De nombreux principes sont appliqués, notamment :

  • L'orientation selon les directions cardinales (Nord, Sud, Est, Ouest)

  • La circulation de l'énergie

    • impact des pentes (sur le terrain, orientation des toitures)

    • point d'entrée

  • Les formes influencent directement la façon dont les énergies naturelles circulent dans un espace. Les formes carrées et rectangulaires sont considérées comme les plus favorables pour maintenir la stabilité et l’harmonie, tandis que les formes irrégulières doivent être corrigées pour éviter les perturbations énergétiques.

  • L'équilibre des éléments : terre, eau, feu, air, éther.

  • La symétrie et les proportions : Une structure équilibrée et bien proportionnée reflète l’harmonie universelle.

  • L'environnement extérieur : localisation à proximité de lignes haute tension, cimetière, abattoir...

  • La localisation du lieu de vie, comme par exemple vivre au fond d'une impasse.

Les espaces de vie, comme le corps humain, ont leurs propres points énergétiques ou "centres vitaux". Ces points correspondent à des zones sensibles du bâtiment qui influencent la circulation de l'énergie et le bien-être des occupants. En identifiant et en harmonisant ces points, on peut équilibrer les énergies de l’habitat et maximiser son potentiel énergétique.

L’objectif de la marmathérapie de l’habitat est de libérer les blocages énergétiques et de restaurer un flux harmonieux en posant des mandalas sacrés.

Les mandalas sont souvent considérés comme ayant un pouvoir vibratoire en raison de leur structure, leur symbolisme et leur lien avec des principes énergétiques.

Ils sont construits autour de motifs symétriques et de formes géométriques sacrées (cercle, carré, triangle).

Ils trouvent leurs racines dans les traditions spirituelles de l’Hindouisme et du Bouddhisme, où ils symbolisent l’univers et sont utilisés pour des pratiques méditatives et des rituels sacrés. Dans l’Hindouisme, ils apparaissent dans les Védas comme des représentations du cosmos et de la divinité. Dans le Bouddhisme tibétain, les mandalas sont des outils pour guider l’esprit vers l’éveil spirituel. Les moines tibétains créent souvent des mandalas de sable, élaborés et éphémères, pour illustrer l’impermanence de la vie.

Les mandalas ont également influencé l’architecture sacrée, comme les temples hindous (par exemple, Angkor Wat) et les stupas bouddhistes (comme Borobudur), conçus sur des plans géométriques reflétant leur symbolisme cosmique.

Des motifs similaires apparaissent dans d’autres cultures, comme les rosaces des cathédrales gothiques européennes ou les peintures de sable des peuples amérindiens, utilisées dans des rituels de guérison.

Ces motifs universels s’inspirent de formes géométriques présentes dans la nature, telles que les fleurs, les flocons de neige ou les galaxies, reflétant des principes d’ordre et d’harmonie.

Ils génèrent une résonance énergétique qui peut apaiser et équilibrer les vibrations de l’esprit et de l’espace environnant.